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dimanche 28 juillet 2013

Treis, altitude zéro - Norbert Merjagnan




Genre : Science-Fiction

Ce roman est la suite des Tours de Samarante

Une nouvelle fois, je suis séduis par l'illustration de la couverture, dessinée par Manchu. Elle représente une des portes de Treis, avec un Fardier et un Verech qui sont sur le point d'entrer dans la ville.

En fait, je m'attendais à découvrir plus profondément Treis, mais les héros n'y restent pas longtemps.
L'auteur nous fait, aussi, beaucoup découvrir l'aliène, qui est une vaste étendue sauvage, désertique. Dans ce livre, le lecteur découvre que cette planète, écrasé par la chaleur, est la Terre.
Cela me donne envie de relire Dune de Franck Herbert.

Vraiment, le style de l'auteur ne laisse pas indifférent. Il peut agacer, mais très souvent il donne une intensité, une ambiance particulière à chaque scène. 
"L'adolescente respire à peine, refoulant l'air malsain du fourgon. Tout est sale dans cette cellule, une saleté sans poussière, sans taches, sans graisses. La saleté sort des visages. Elle s'échappe des bouches et des yeux. Ou de ce qu'il en semble. Les êtres qui encadrent Joti et le corps couvert d'ecchymoses de la marraine ne possèdent rien de comparable à des yeux, à une bouche. Ils n'ont que des trous et des valves distillant des bouffées de souillure."

L'histoire est complexe, mais puissante. Elle se dévoile petit à petit. Il faudrait relire les romans une seconde fois pour bien comprendre. Au cours de ma lecture, je me demandais pourquoi une société aussi avancé technologiquement, n'entretenait pas de liens avec d'autres planètes. La fin du second tome donne une réponse, et laisse entrevoir un troisième tome.

De même, dans cette planète, cette société en perdition, les hommes, les savants se tournent vers le Seuil ou l'humanité sera transformé en une nouvelle espèce biogénique.
Mais malgré toute la richesse technologique, est ce que le salut de l'homme ne vient pas de lui-même, de ses qualités humaines ? 

Pour résumer, j'ai beaucoup aimé ce roman de Science-Fiction. L'histoire est complexe, mais intéressante. Le style de l'auteur donne une belle intensité à chaque scène. J'attends le dernier tome de cette trilogie avec impatience.

lundi 15 juillet 2013

Les tours de Samarante - Norbert Merjagnan




Ce roman ne laisse pas indifférent.

Déjà, j'ai beaucoup aimé l'illustration de la couverture, dessiné par Manchu. Elle représente une des scènes du livre.

Ensuite, il s'agit du premier roman d'un auteur Français : Norbert Merjagnan. Cela change des auteurs Américains et Anglo-Saxons.
Après avoir travailler 10 ans dans l'internet à Paris, Norbert Merjagnan quitte son travail pour la région Nantaise. Maintenant, il se consacre à l'écriture et à sa famille.

J'ai bien aimé le décor de l'histoire. Dans un région sauvage, aride et inhospitalière, l'aliène, les hommes se sont rassemblées dans des grandes villes pour survivre. Samarante est l'une d'elles.
Les trois personnages principaux sont attachants. Oshagan est un grand guerrier, ivre de vengeance. Cinabre est une préfigurée, une femme créée par biogénie douée de prescience pour connaître le futur. Triple A est un garçon épris de liberté, qui veut escalader les tours.

Cependant, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire.
L'auteur a créé de nouveaux mots, liés à cet univers. Il faut du temps pour les assimiler.
Au début, je me demandais ou l'auteur emmène le lecteur. Les destins des trois personnages principaux ne se mélangent que dans la seconde partie du livre.
Ensuite, la société créée est très avancée dans certains domaines et je suis moins fan lorsque la Science-Fiction devient trop technique. Par exemple, les esprits des défunts peuvent être sauvegardés dans un cristal. L'intelligence peut être séparée du corps et intégrer une machine. Les techniciens peuvent combiner des gènes pour créer des individus, qui peuvent exceller dans un domaine spécifique.
Après, l'auteur a un style différent, unique auquel il faut s'habituer. Déroutant. Parfois, j'ai du mal à comprendre. A d'autres moments, j'aime bien.

Voici un extrait qui montre le style de l'auteur, mais ce n'est pas, tout le temps dans le livre, prononcé comme ci-dessous :

(L'esprit de Triple A récupère son corps)

C'est l'orteil qui revient en premier.
Triple A se redresse et retombe en arrière sur un lit. Il cherche des yeux, des yeux pour se voir par en dessus. Il n'y a que de la lumière, crue, brûlante.
La peau démange comme des piqûres de glace.
Il se soulève du lit. Trop faible, il retombe. Sa tête cogne. Bordel, on est ou, là.
Ça pu la sueur. Il est dans une carcasse. Ça grouille. Son pied est en train de se faire bouffer. Il se cambre et s'écrase sur des draps trempés.
Il attend, cette fois. Une douleur monte, mais de loin. Comme si sa tête ne voulait plus tout prendre. Comme s'il y avait un videur à l'entrée. Pour remettre les choses à leur place.
La vie décharge.
Il respire !
Alors, il recrache. Et c'est le premier truc qu'il arrive à faire : cracher, avec ce putain de corps qui revient à lui.

En résumé, il faut s'accrocher pour lire ce livre. L'histoire devient plus intéressante dans la seconde partie du roman. De plus, le style de l'auteur peut, parfois agacer, parfois plaire. Mais j'ai bien aimé l'imaginaire, l'ambiance de ce roman.

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