mercredi 12 décembre 2012

Le cycle d'Elric de Michael Moorcock. Tome 3 : Le navigateur sur les mers du destin.




Ce tome rassemble 3 nouvelles. Elric, empereur de Melniboné, poursuit toujours son voyage afin de découvrir une autre forme de justice et la meilleure façon de l'instaurer.

Les deux premières nouvelles se lisent bien, mais ne présentent pas un intérêt particulier : Elric va se retrouver dans des mondes parallèles à son propre monde observable.
Je n'adhère pas trop à cette notion de Multivers : ensemble de tous les univers possibles, parmi lesquels figure l'univers observable. 
Même si, bizarrement, dans certains passages, j'apprécie que l'auteur évoque le royaume des enfers.

Par contre, j'ai plus apprécié la troisième nouvelle : Elric va découvrir les origines de son peuple et comprendre pourquoi la dynastie royale s'est allié à Arioch, le duc des enfers.

Pour l'instant, dans ce cycle, Elric subit beaucoup. Il est plus un anti-héros.

Voici un dialogue que j'aime bien, qui permet de comprendre l'état d'esprit d'Elric et son parcours :

- Il se peut. (Elric qui trouvait dans le repas une chaleur nouvelle, soupira). Nous avons la réputation d'être gens fort secrets, nous autres de Melniboné.
- Oui, dit le duc Avan, vous semblez personnellement plutôt atypique ! Qui d'autre abandonnerait un empire pour parcourir des terres ou sa race même est un objet de haine ?
- Un empereur gouverne mieux, duc Avan Astran, s'il a une connaissance directe du monde dans lequel il règne.
- Melniboné ne règne plus sur les Jeunes royaumes.
- Sa puissance est grande encore. Mais, d'ailleurs, ce n'était pas ce que je voulais dire. Mon opinion est que les jeunes royaumes ont à offrir quelque chose qu'a perdu Melniboné.
- La vitalité ?
- Peut-être.
- L'humanité ! gronda le comte Smiorgan tête-chauve. Voilà ce que votre race a perdu, Prince Elric.........
- Certains disent que cela me détruira moi-même ! dit Elric. Mais peut-être est ce bien "l'humanité" que je cherche à ramener à Melniboné, Comte Smiorgan.


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